mardi 14 janvier 2014

La fidélité aux obligations familiales est importante

Genèse38v24à26
24: Environ trois mois après, on vint dire à Juda: Tamar, ta belle-fille, s'est prostituée, et même la voilà enceinte à la suite de sa prostitution. Et Juda dit: Faites-la sortir, et qu'elle soit brûlée. 25: Comme on l'amenait dehors, elle fit dire à son beau-père: C'est de l'homme à qui ces choses appartiennent que je suis enceinte; reconnais, je te prie, à qui sont ce cachet, ces cordons et ce bâton. 26: Juda les reconnut, et dit: Elle est moins coupable que moi, puisque je ne l'ai pas donnée à Schéla, mon fils. Et il ne la connut plus.

L'attitude de Juda paraît contradictoire: Il recourt aux services d'une prostituée mais est prêt à faire exécuter sa belle-fille parce qu'elle s'est prostituée !

Juda ne voit aucun mal à coucher une nuit avec une prostituée; après tout, il est prêt à la payer. En revanche, si l'enfant qu'attend Tamar est le fruit de la prostitution, il ne fait pas partie de la lignée familiale. C'est pour cela qu'il est prêt à faire exécuter sa belle-fille. Apparemment, les questions de moralité sexuelle ne l'effleurent pas; son seul souci est que l'héritage reste dans la famille. En fin de compte, c'est Tamar, et non lui, qui a agi de façon à lui donner un héritier légitime. En le séduisant, elle a plus agi dans l'esprit de la loi que lui, qui a refusé de la donner à son troisième fils. Quelle ironie !

Cette histoire ne signifie pas que Dieu ferme les yeux sur la prostitution; tout au long de l'Écriture, Dieu la condamne comme un péché. S'il faut tirer un enseignement de ce récit, c'est que la fidélité aux obligations familiales est importante. Notons que Juda et Tamar son les ancêtres directs de Jésus-Christ (Mat1v1à6 ).

Dans cette événement lorsque Tamar révèle qu'elle est enceinte, Juda, ignorant qu'il est le père de l'enfant, entreprend des démarches pour la faire mettre à mort. Il a caché sa propre faute, mais il s'en prend durement à sa belle-fille. Les péchés que nous essayons de cacher sont souvent ceux qui nous irritent le plus quand nous les remarquons chez les autres. Ainsi, notre indignation devant l'attitude d'autrui peut être le signe que nous avons une tendance à commettre la même faute et que nous refusons de l'admettre. Lorsque nous reconnaissons nos péchés et demandons à Dieu de nous pardonner, pardonner aux autres devient plus facile. Gloire à Dieu.