mercredi 4 décembre 2024

La tristesse face au mal

Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire (2 Corinthiens 7:9-11). (( La tristesse face au mal peut conduire à des changements de comportement. Beaucoup ne regrettent leur péché qu'en raison de ses effets ou parce qu'ils ont été pris, c'est la tristesse du monde. La comparaison entre les cas de Pierre, dont le remords a été suivi de repentance, et Judas, prisonnier de l'amertume au point de se suicider, illustre bien c'est versets: tous deux ont renié le Christ, mais le premier a changé d'attitude et a été restauré dans la foi et le service, tandis que le second s'est ôté la vie. Paul fait l'éloge des Corinthiens parce qu'ils ont bien réagi à ses remarques. Il est difficile d'accepter la critique, la correction ou le reproche. La réaction naturelle consiste à nous défendre avant de contre-attaquer, à faire preuve d'apitoiement sur nous-mêmes en estimant que nous ne méritons pas vraiment la critique qui nous est adressée, à éprouver irritation et ressentiment. La maturité consiste à faire bon accueil à une critique constructive, à apprécier son opportunité en toute honnêteté et à en tirer profit pour grandir. Le mal doit être appelé par son nom. Jésus dit aux pharisiens qu'ils étaient des vipères, et c'est pour cela et non pour le sermon sur la montagne qu'il fut crucifié (Matthieu 23:33-39).