Job 7 v 12 à 16
Suis-je une mer, ou un monstre marin, pour que tu établisses des gardes autour de moi ? Quand je dis : Mon lit me soulagera, ma couche calmera mes douleurs, c'est alors que tu m'effraies par des songes, que tu m'épouvantes par des visions. Ah ! je voudrais être étranglé ! Je voudrais la mort plutôt que ces os ! Je les méprise !.... je ne vivrai pas toujours... laisse-moi, car ma vie n'est qu'un souffle.
Job cesse de parler à Eliphaz et s'adresse directement à Dieu. Ayant vécu d'une manière irréprochable, il commence à douter de la valeur de ce choix de vie. Dans son raisonnement, il se rapproche dangereusement de l'idée que Dieu ne s'occupe pas de lui et fait preuve d'injustice. Cette attitude lui sera reprochée par le Seigneur au chapitre 38 v 2: ( Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? )
Des raisonnements de ce genre représentent le terrain de prédilection ou favori de Satan; il ne se prive pas de les exploiter pour nous pousser à oublier Dieu. Si notre souffrance n'est pas le résultat d'un péché, veillons à ce qu'elle n'ait pas le péché pour résultat. Que rien ne te trouble, que rien ne t'épouvante: Dieu peut tout, Dieu voit tout, Dieu nous aime !