Job 42 v 1-2 et 5
Job répondit à l'Éternel et dit: Je reconnais que tu peux tout, et que rien ne s'oppose à tes pensées. Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t'a vu.
La question principale du livre de Job reste d'actualité. Nous nous demandons encore aujourd'hui pourquoi les croyants ou des innocents doivent connaître la souffrance et affronter des difficultés. Au cours d'un long débat, les amis de Job pourtant supposés être sages se sont montrés incapables de répondre à cette question. Ils ont commis une erreur grossière pour laquelle Dieu les a blâmés: présupposer que les difficultés surviennent uniquement suite à un péché. On commet la même erreur aujourd'hui lorsqu'on affirme que la maladie ou le manque de bénédictions matérielles sont le signe d'un péché non confessé ou d'un manque de foi. Même si, normalement, la connaissance de Dieu a pour fruit une vie plus heureuse et la rébellion contre lui une vie d'insatisfaction, cette règle n'est pas absolue. C'est Dieu qui est le maître absolu. Dans un monde imprégné par le péché, le malheur et la souffrance touchent les bons comme les méchants. Cela ne signifie pas que Dieu soit indifférent, qu'il ne prenne pas soin des hommes, qu'il soit injuste ou qu'il ne soit pas assez puissant pour nous protéger. Si le mal frappe, c'est parce que nous vivons dans un monde déchu où les croyants et les non-croyants subissent les conséquences du péché. Dieu permet au mal d'agir pour un temps, mais il le tourne à notre avantage ( Rom 8.28 ). Nous ne saurons peut-être jamais pourquoi il permet tel ou tel événement, mais nous pouvons être certains qu'il est tout-puissant et qu'il sait ce qu'il fait. La vie est une épreuve, mais non pas une des plus pénibles, car elle ne nous empêche pas d'aimer Dieu; et, à qui aime Dieu, toute peine paraît légère.