Tite 3 v 8 -11
Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s'appliquent à pratiquer de bonnes oeuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes. Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes relatives à la loi; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions, sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même.
Paul insiste, dans ce chapitre, sur la nécessité pour les chrétiens de faire le bien, qu'il s'agisse d'un service fidèle, d'actes de générosité ou d'un engagement dans la société. Tout cela bien sûr, est incapable de nous sauvé ou d'influencer en quoi que ce soit l'amour de Dieu pour nous, mais cela reflète le niveau de notre engagement et de notre amour pour Christ. Comme il l'a fait pour Timothée, Paul avertit Tite de ne pas se laisser entraîner dans des discours inutiles, voire nuisibles. Paul a enseigner aussi Timothée et lui a dit: Rappelle ces choses, en conjurant devant Dieu qu'on évite les disputes de mots, qui ne servent qu'à la ruine de ceux qui écoutent ( 2 Tim 2 v14 ). Cela ne signifie pas que nous devions refuser d'étudier, d'examiner et de discuter diverses interprétations de passages bibliques difficiles. Paul met en garde contre les querelles, et non contre les discussions honnêtes qui conduisent à une saine sagesse. Lorsque quelqu'un provoque une division qui menace l'unité de l'Église, il est nécessaire de lui donner un avertissement. Il faut agir avec amour, en le mettant en garde contre cet aspect diviseur, et l'inviter à se corriger et à rétablir une bonne relation fraternelle. Quelqu'un qui refuse d'être corrigé devrait être écarté de la communion fraternelle. Comme le souligne Paul, une telle personne, malheureusement se condamne elle-même, car elle pèche volontairement.