mardi 22 novembre 2022
Félix prend peur
( Actes 24:22-25 ). Félix, qui savait assez exactement ce qui concernait cette doctrine, les ajourna, en disant: Quand le tribun Lysias sera venu, j'examinerai votre affaire. Et il donna l'ordre au centenier de garder Paul, en lui laissant une certaine liberté, et en n'empêchant aucun des siens de lui rendre des services. Quelques jours après, Félix vint avec Drusille, sa femme, qui était Juive, et il fit appeler Paul. Il l'entendit sur la foi en Christ. Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit: Pour le moment retire-toi; quand j'en trouverai l'occasion, je te rappellerai. ( Félix est gouverneur romain de la Judée depuis assez longtemp, et il connaît les chrétiens et leur enseignement, car ils sont devenus un sujet de conversation parmi les dirigeants romains. Le style de vie pacifique des chrétiens leur a déjà prouvé qu'ils ne cherchent pas à soulever le peuple. Mais comme il est dit au verset 25: Les entretiens de Paul avec Félix prennent un tour si personnel que Félix est effrayé, autrement dit: Il prend peur. Les paroles de Paul l'intéressent jusqu'à ce qu'il aborde les thèmes de la justice, de la maîtrise de soi et du jugement à venir. Aujourd'hui encore beaucoup apprécient de discuter de la foi tant que cela ne touche pas leur vie privée; dans le cas contraire, il résistent ou prennent leurs distances. Mais le coeur de la bonne nouvelle, c'est justement le fait que la puissance de Dieu est à l'oeuvre pour transformer des vies. Elle ne porte pas de fruit tant que les principes et la doctrine ne se traduisent pas dans une dynamique de changement. Alors comme l'exemple de Paul avec Félix, lorsque quelqu'un résiste à notre témoignage ou le fuit, cela peut être le signe que nous avons réussi à montrer l'aspect personnel de la bonne nouvelle. Le Seigneur est beaucoup plus prêt à nous entendre que nous le soupçonnons; c'est notre façon de l'écouter qu'il faut améliorer. Le médecin des âmes Jésus-Christ, peut nous guérir, mais nous devons nous savoir malades et vouloir notre guérison. La bonne nouvelle: Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. (Jean3:16).