1 Samuel 4v5à8
5: Lorsque l'arche de l'alliance de l'Éternel entra dans le camp, tout Israël poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée. 6: Le retentissement de ces cris fut entendu des Philistins, et ils dirent: Que signifient ces grands cris qui retentissent dans le camp des Hébreux ? Et ils apprirent que l'arche de l'Éternel était arrivée au camp. 7: Les Philistins eurent peur, parce qu'ils crurent que Dieu était venu dans le camp. Malheur à nous ! Dirent-ils, car il n'en a pas été ainsi jusqu'à présent. 8: Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces dieux puissants ? Ce sont ces dieux qui ont frappé les Égyptiens de toutes sortes de plaies dans le désert.
Les Philistins sont effrayés parce qu'ils se souviennent des récits qui ont circulé à propos de l'intervention de l'Eternel en faveur d'Israël lors de la sortie d'Egypte. Or, le problème pour Israël ils s'est détourné de son Dieu et ne reste attaché qu'à une apparence religieuse, à un symbole des victoires d'autrefois. Les croyants- et les Eglises- sont souvent tentés de vivre dans le souvenir des bénédictions passées. Le plus important c'est toujours notre situation présente avec Dieu. Ici les Israélites se trompent en espérant que, même s'ils se sont écartés de la voie qu'il leur a indiquée, Dieu agira comme par le passé et leur donnera la victoire. Aujourd'hui comme alors, les victoires spirituelles passent par une relation sans cesse renouvelée avec le Seigneur. Ne vivons pas de souvenirs, sachons entretenir une relation toujours vivante avec Dieu. Il n'est pour nous qu'un seul et unique devoir, celui de nous soumettre à Dieu. Voilà le devoir capital, le suprême devoir.