mardi 26 janvier 2016

L'Agneau de Dieu

Exode 24 v 6 à 8
Moïse prit la moitié du sang, qu'il mit dans des bassins, et il répandit l'autre moitié sur l'autel. Il prit le livre de l'alliance, et le lut en présence du peuple; ils dirent: Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit, et nous obéirons. Moïse prit le sang, et il le répandit sur le peuple, en disant: Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a faite avec vous selon toutes ces paroles.

Pour comprendre cette cérémonie de ratification ou de confirmation de l'alliance, il nous faut saisir la conception biblique du mal et du pardon. Dieu est le juge souverain de l'univers, absolument saint. En sa qualité de juge saint de tous les hommes, il condamne le péché comme passible de mort. A l'époque de l'AT, il acceptait qu'un animal meure à la place du pécheur. L'aspersion faite avec le sang de l'animal était la preuve qu'une vie avait été donnée à la place d'une autre. D'un côté, le sang symbolisait la mort d'un animal, de l'autre, il symbolisait la vie qui avait été épargnée. Ces sacrifices n'offraient qu'un pardon provisoire; ils annonçaient la mort de Jésus-Christ ( Héb 9 ).
Moïse verse la moitié du sang des animaux sacrifiés sur l'autel pour montrer que le pécheur peut à nouveau s'approcher de Dieu, puisqu'un animal est mort à sa place, et l'autre moitié sur le peuple pour montrer que la peine de ses péchés a été payée. Au cours de cet acte symbolique qui nous aide à mieux comprendre le sacrifice ( ou l'oeuvre expiatoire ) de Jésus-Christ, les promesses divines sont réaffirmées.
Jésus-Christ est le sacrifice parfait: Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit: Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ( Évangile de Jean chapitre 1 verset 29 ). On ne peut exagérer lorsqu'il s'agit d'aimer Jésus.