jeudi 24 avril 2014

La véritable grandeur

2Rois 6v1à7
1: Les fils des prophètes dirent à Élisée: Voici, le lieu où nous sommes assis devant toi est trop étroit pour nous. 2: Allons jusqu'au Jourdain; nous prendrons là chacun une poutre, et nous nous y ferons un lieu d'habitation. Élisée répondit: Allez. 3: Et l'un d'eux dit: Consens à venir avec tes serviteurs. Il répondit: J'irai. 4: Il partit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils coupèrent du bois. 5: Et comme l'un d'eux abattait une poutre, le fer tomba dans l'eau. Il s'écria: Ah ! Mon seigneur, il était emprunté ! 6: L'homme de Dieu dit: Où est-il tombé ? Et il lui montra la place. Alors Élisée coupa un morceau de bois, le jeta à la même place, et fit surnager le fer. 7: Puis il dit: Enlève-le ! Et il avança la main, et le prit.

La véritable grandeur se mesure notamment à la volonté de servir les gens d'un rang ordinaire aussi bien que les nobles. Ou pourrai-je dire, servir les faibles aussi bien que les puissants.

Le récit du fer de hache montre les sois de Dieu pour ceux qui se confient en lui, même dans les situations les plus insignifiantes de la vie quotidienne. Il est toujours présent. Placé dans le texte entre la guérison d'un général syrien et la délivrance de l'armée israélite, ce miracle du fer de hache montre aussi les liens étroits qu'Élisée entretient avec les gens, probablement des jeunes aussi  qui font parti de son école de prophètes. Élisée a beau jouir du respect des rois, il ne néglige pas les personnes d'un rang ordinaires. Un bel exemple pour chacun d'entre nous, ne laissons jamais l'importance de notre travail, ou du poste que l'on occupe étouffer notre perception des besoins des autres.

Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l'humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres ( Phil 2v3et4 ). Tout change, tout passe, tout casse, sauf la charité. Gloire à Dieu.