Aujourd'hui Jeudi le 5 Janv 2012, texte Gen 16v1à3
V1: Saraï, la femme d'Abram, ne lui avait pas donné d'enfants, mais elle avait une servante égyptienne du nom d'Agar. V2: Saraï dit à Abram: Voici que l'Eternel m'a rendue stérile. Aie des relations avec ma servante: peut-être aurai-je par elle des enfants. Abram écouta Saraï. V3: Alors Saraï, la femme d'Abram, prit l'Egyptienne Agar, qui était sa servante, et elle la donna pour femme à son mari Abram, 10 ans après l'installation d'Abram dans le pays de Canaan.
La stérilité représentait une honte pour une femme mariée, et la coutume voulait qu'elle donne une servante à son mari comme concubine. On considérait les enfants nés de la servante comme ses héritiers. Abram et Saraï suivent donc les coutumes de leur époque, mais ils prouvent ainsi qu'ils ne font pas confiance à Dieu, qu'ils ne croient pas à l'accomplissement de sa promesse.
Comme Abram, Saraï a de la peine à croire à la promesse divine qui s'adresse, précisément à Abram et à elle, et elle décide de prendre les choses en main. Surgissent alors plusieurs problèmes. En général, c'est ce qui se passe lorsque nous prenons la place de Dieu et essayons d'accomplir ses promesses par nous-mêmes. Le temps est le facteur qui met le plus à l'épreuve la volonté d'Abram et de Saraï de laisser Dieu agir dans leur vie. Parfois, nous devons nous aussi simplement attendre, sans céder à la tentation de prendre les choses en main et de faire interférence avec les plans de Dieu. Si nous ne sommes pas convaincus qu'il vaille la peine de lui obéir, rappelons-nous qui il est: il est le seul capable de répondre de manière satisfaisante à chacun de nos besoins. Je crois que l'épreuve est la condition normale de la vie chrétienne, voire de la sainteté. Le test de notre foi, ce n'est pas dans les heureux moments de l'existence qu'il se fait, mais dans les épreuves. 1 Pi4v19.