Proverbes18v8
Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, elles descendent jusqu'au fond des entrailles.
Refuser d'écouter des commérages est tout aussi difficile que de refuser un délicieux dessert: en prendre juste un morceau donne envie de se resservir.
Nous pouvons résister aux rumeurs de la même façon qu'on résiste à une friandise interdite: en n'ouvrant jamais la boîte. Si l'on ne grignote pas la première bouchée de commérages, on ne prendra ni la deuxième ni la troisième.
Pour construire un monde nouveau, il nous faudrait un peu moins d'architectes et un peu plus de maçons. Attention! Aux commérages parce que chacun de nos péchés a la dimension d'une fourmi, mais la multiplication des fourmi ravage la terre.
Pensons à notre attitude et à nos actes: apportons-nous du positif aux autres ou les rabaissons-nous ? Quand nous sommes sur le point de critiquer quelqu'un, souvenons-nous de la loi d'amour de Dieu et disons plutôt quelque chose de constructif. Apprenons à dire des paroles bénéfiques aux autres et nous perdrons l'habitude de chercher la faute.
Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre; mais toi, qui es tu, qui juges le prochain ? ( Jac 4v11et12 ). En perdent l'habitude de chercher la faute, nous saurons ainsi mieux obéir à la loi d'amour de Dieu.
